CORRIDORS ÉCOLOGIQUES : DES PASSAGES À FAUNE POUR LAISSER CIRCULER LES PETITS ANIMAUX

par Louis Deroche, le Lundi 19 Septembre 2022

Corridors écologiques : des passages à faune pour laisser circuler les petits animaux

Corridors écologiques : des passages à faune pour laisser circuler les petits animaux

Le modèle Résilience urbaine s’appuie sur des zones modulables qui peuvent accueillir différents aménagements. Ces derniers sont présentés dans des fiches ressources (accessibles librement) dont la liste a été récemment enrichie d’une présentation des passages à faune, utiles en ville pour permettre aux petits animaux de se déplacer entre différents habitats.

Les sites de repos, d’alimentation ou de reproduction des espèces animales sauvages sont rarement les mêmes. Celles-ci doivent donc pouvoir se déplacer pour répondre à leurs différents besoins. La mise en place de passages à faune en zone urbaine, qui s’inscrit dans la réflexion autour des continuités écologiques, doit ainsi être envisagée afin de veiller à la biodiversité d’un quartier, notamment pour les hérissons, grenouilles et autres lézards.

S’il est important de prévoir des corridors écologiques permettant à la faune de se déplacer librement, il faut faire attention aux pièges que peuvent constituer certaines infrastructures comme les routes, les bouches d’égouts, etc. Quand ces éléments croisent des corridors écologiques, il est nécessaire de mettre en place des dispositifs pour protéger le déplacement des animaux, tels que des passages sous la route ou des ralentisseurs.

Crapauducs et ralentisseurs

En ville, cela peut se traduire par l’installation de crapauducs pour les crapauds, de ralentisseurs avec des panneaux de signalisation, des passages à petite faune dans les clôtures ou de bouches d’égouts adaptées. Des rampes de sortie peuvent aussi être prévues pour sortir des fosses, des regards ou des étangs à berges abruptes.

Ce type de dispositif, qui peut être installé à un carrefour de plusieurs éléments naturels (haies, espaces verts, bois, etc.), doit faire l’objet d’une étude pour s’assurer de son adaptation aux besoins. Outre le fait d’éviter la mortalité de la petite faune en ville, ces aménagements peuvent apporter plus de sécurité en cas par exemple de ralentisseurs entre deux espaces verts.

Texte : Louis Deroche

Consulter les fiches ressources du modèle Résilience urbaine