CÉLINE MOUGARD, PAR LE PRISME DE LA SANTÉ

par Raphael Richard, le Lundi 19 Juin 2023

Céline Mougard, par le prisme de la santé

Céline Mougard, par le prisme de la santé

Spécialiste du lien entre santé et environnement, Céline Mougard est arrivée naturellement chez les Urbaculteurs par son intérêt pour l'urbanisme favorable à la santé et pour la permaculture urbaine. Entre sa société de conseil et le CNRS, elle trouve encore du temps pour des activités associatives !

Céline n'est pas du genre à s'ennuyer. Entre ses différents boulots, son investissement associatif et ses loisirs, ses semaines sont bien remplies. Heureusement, il lui reste un peu de temps pour bouquiner des livres d'anthropologie. Son intérêt du moment : les cultures amérindiennes.

Une manière de cultiver sa formation initiale. Elle est en effet diplômée d'anthropologie à l'université de Bordeaux, spécialité santé, son autre domaine d'intérêt. « Je travaille depuis 17 ans dans la promotion de la santé, un axe de la santé publique qui se résume en deux piliers : donner aux gens la possibilité d'être davantage acteurs de leur santé ; mettre en place des politiques publiques favorables à la santé et au bien-être », rapporte-t-elle.

Après un passage dans l’addictologie, elle arrive à Niort et exerce une grosse partie de sa carrière à l'Ireps (Instance régionale de d'éducation et de promotion de la santé) Poitou-Charentes de 2007 à 2016 – dont les quatre dernières années comme directrice régionale –, puis prend la direction adjointe de l'Ireps de Nouvelle-Aquitaine. Changement de cadre fin 2018, quand elle intègre la communauté d'agglomération comme coordinatrice du contrat local de santé et du conseil local de santé mentale du Niortais, où elle s'intéresse notamment au volet santé d'un projet de rénovation urbaine d'un quartier prioritaire.

Permaculture et urbanisme

Entre temps, Céline a découvert la permaculture – dans laquelle elle s'est investie au travers de l'association Les Roseaux sociaux – et l'urbanisme favorable à la santé, un sujet qui lui « tient à cœur ». La découverte du modèle Résilience urbaine vient concrétiser le lien qu'elle avait fait entre les deux.

Elle se rapproche ainsi de l'association, réalise une évaluation de l'impact sur la santé du modèle, puis entre au conseil d'administration. « Je participe aux réflexions, je donne un coup de main quand je peux », raconte-t-elle. Céline apporte aussi ses compétences en matière de santé, comme lors de la récente formation organisée à Nantes.

D'un point de vue professionnel, elle est depuis le début de l'année chargée de mission santé des territoires au laboratoire de Chizé du CNRS à temps partiel. Le reste de son agenda est occupé par son activité de conseil en permaculture et santé. Le temps qu'il reste est consacré aux Roseaux sociaux, à jouer de la flûteflute traversière dans un groupe ou à participer à des événements en lien avec ses sujets de prédilection. Le repos, c'est... pour plus tard.